be patient and though ; someday this pain will be useful to you. + (DAWENA)

Main Beach

dash & owena

La nuit était presque tombée lorsqu’Owena sortit du Beach Hotel, où elle avait passé une bonne partie de l’après-midi avec sa cousine et quelques une de ses amies. Elle aimait beaucoup sa cousine mais on ne pouvait pas dire autant des trois bécasses qui l’accompagnaient. Owena ne supportait pas ce genre fille, hautaines et à se prendre pour des princesses. Owena avait subi une partie l’après-midi, des conversations sans aucuns intérêt et plus débiles les unes que les autres. Parler cellulite et critiquer des filles qu’elles jalousaient intérieurement, très peu pour Owena mais, elle avait fait un effort pour sa cousine. Lorsqu’elle fut dehors, Owena ferma les yeux quelques secondes et respira une bonne bouffée d’air. Elle soupira doucement ré ouvrant les yeux en même temps. Byron Bay était une ville si paisible. Cela faisait que quelques mois qu’elle était arrivée en ville et Owena se sentait déjà comme chez elle. Elle avait rencontré des personnes formidables et avait déjà noué des amitiés. Owena n’est pas une sauvage, elle est même plutôt attachante. C’est ce que les gens disent d’elle du moins. Byron Bay avait conquis le cœur de la jolie brune.

Ce soir, elle n’avait rien de prévu, alors elle décidait de rentrer chez elle en passant par la plage, elle utilisait rarement sa voiture, Byron Bay n’était pas une ville immense et puis elle a toujours aimé marcher. Un moment histoire de se vider la tête ou se remémorer des souvenirs de son enfance quand son père étaient encore là et que sa mère avait encore toute sa tête. Owena regardait la magnifique vue qui s’offrait à elle, le cœur lourd, elle culpabilisait d’avoir abandonnée sa mère. Rester, aurait vraiment pu changer quelque chose ? La mère d’Owena ne la reconnaissait même plus mais, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher d’avoir des remords mais, il fallait bien qu’elle pense un peu à elle. Qu’elle pense à son avenir après tout et ce n’était plus dans sa ville natale qu’Owena se voyait faire sa vie. C’est pour cette raison qu’elle était venue s’installer ici. Owena posa ses fesses sur le sable, elle avait besoin de se décharger de tout ça, le regard totalement perdue sur l’étendue d’eau qui se trouvait devant elle. Le son des vagues avait ce don d’apaiser et de détendre. Elle restait assise pendant de longues minutes, avant de se lever. Elle allait surement rentrer se mettre sous un plaid devant la télévision en mangeant un truc qu’elle allait trouver dans son réfrigérateur.

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Owena & Dash.

Ses mains se baladaient sur le clavier de son ordinateur. Il était presque impossible pour le commun des mortels de suivre ses mouvements. C’était comme s’il était né avec une clavier dans les mains. Lorsqu’il se penchait sur la programmation d’un nouveau logiciel, il n’y avait personne qui pouvait le déconcentrer. Il était comme emporter dans un autre monde… Un monde, où ses parents n’étaient pas mort… Un monde, où il n’avait pas vécu l’enfer sous les coups de son tuteur… Un monde, où il n’avait pas l’impression d’avoir été trahi par les deux seules personnes en qui il avait confiance. Il était juste libre. Lorsqu’il se penchait sur son ordinateur, il n’avait plus à penser. Et pour être honnête, son foie et ses poumons l’en remerciaient. Il fallait qu’il soit concentrer, alors ce n’était pas avec la drogue ou les trois grammes d’alcool qu’il ingurgitait qu’il allait pouvoir sortir une application qui allait lui rapporter des millions. En ce levant le matin, et depuis, son départ de Londres, c’était bien la première fois, qu’il avait envie de pianoter sur son ordinateur. Lorsqu’il sortit le nez de son ordinateur, la nuit était tombée. C’était bien la première fois que le temps était passé aussi vite qu’un éclaire. Avoir enfin réussi à faire autre chose que se soûler avait réveillé en lui quelque chose. Une genre de motivation. Il était tard pourtant, il eut envie de faire un jogging. Il avait trop longtemps laisser son corps aux mains de l’alcool et de la drogue. Il lui fallait un souffle nouveau. Il se leva et alla passer un jogging. Il se regarda dans le miroir. C’était bien la première fois que cela lui arrivait. Pourtant, son reflet lui fit horreur. On pouvait voir se dessiner sous son tee-shirt quelques muscles, mais cela n’avait rien avoir avec ce qu’il avait lorsqu’il passait plus de deux heures par jours à la salle de sport. Et ses yeux ! On avait l’impression qu’il avait deux coquarts, tellement, il avait de cernes. Comment, il avait pu se laisser sombrer aussi facilement ? Ses parents aurait eu honte de lui. Soudain, il attrapa ses écouteurs et se dirigea vers l’extérieur. Il fallait qu’il se lance sinon, il allait faire machine arrière. Les premiers pas furent difficiles. On sentait que ses muscles n’avaient pas été sollicités depuis longtemps. Il réussit cependant à retrouver son rythme, à reprendre le dessus. Il avait bientôt fait une heure de jogging lorsqu’il se décida à rentrer. Il faisait déjà nuit, il ne voyait pas grand-chose et en plus, il était fatigué. Soudain, il se sentit partir en avant, la tête la première dans l’eau. « Oh c’est pas vrai, elle est gelée. » cria-t-il sans se rendre compte qu’on l’observait.

B.DAVIS sur Bazzart.